La Gestion Technique des Bâtiments est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour gérer les installations techniques par voie informatique.
Depuis les années 70, les constructeurs proposent de superviser les équipements techniques à distance, depuis un poste central, la GTC (Gestion Technique Centralisée) consistait à gérer (par des fonctions de régulation et d’automatisme) et à superviser (par des fonctions de télésurveillance) les équipements techniques depuis un local unique.
Cette technologie s’est avérée lourde à mettre en œuvre, elle nécessitait notamment de longs passages de câbles pour relier les capteurs et les actionneurs aux sous-stations de traitement des informations.
La naissance du microprocesseur (1971) et sa démocratisation rapide ont permis une évolution favorable à ces systèmes, puisqu’on a pu déléguer à des automates locaux les fonctions de régulation et d’automatisme, au plus près des équipements.
Le poste de supervision central a dès lors conservé les seules fonctions distantes: télésurveillance, télécommande, etc... Dans le même temps, les fonctions de supervision se sont étendues à l’ensemble des équipements du bâtiment: la GTC est devenue GTB, ou Gestion Technique du Bâtiment.
Les technologies ont donc évolué, et incluent de plus en plus de fonctions réseau(*), utilisant largement les possibilités d’Internet pour les communications.
(*) On entend par «fonction réseau» un service qui est rendu possible par les liaisons communicantes établies entre les composants. Exemple La mise à l’arrêt depuis la réception de l’hôtel d’une zone de chambres, ou la communication de la température extérieure à tous les automates du site.
Le présent dossier est consacré aux principales configurations, ou architectures, qui se sont succédées sur le marché de la GTB, les plus anciennes étant toujours présentes sur les installations actuelles…