N°6 - Quelle formule utiliser - niv. 5 à 6

N°6 - Quelle formule utiliser - niv. 5 à 6

Sauf prescription de votre formateur, en formation de niveau 3 (CAP) à 4 (Bac), on n'étudiera pas ce chapitre, ni les suivants.    

Nous avons vu au chapitre précédent que l’on disposait de deux "types" de formules.

  • Les formules pratiques utilisent les débits volumiques avec comme unité de temps l’heure.

  • Les formules internationales utilisent les débits massiques avec comme unité de temps la seconde.


Tableau des formules

Quelle formule utiliser pour l'eau et pour l'air?

Cela n’a pas beaucoup d’importance pour autant que l’on comprenne quel système on utilise. Nous allons même, pour ce qui concerne l’air, découvrir dans le chapitre suivant une 3ème formule…
On pourrait supposer que dans quelques décennies les calculs se mèneront dans tous les pays et toutes les écoles du monde selon le système international. Cependant, dans le cas particulier des débits d’eau et d’air, ce n’est pas si simple.

Une bonne unité doit être facilement compréhensible, en rapport avec la technologie des équipements industriels qui la concerne et d’une taille en rapport avec les phénomènes étudiés
(voir dossier «Présentation de la physique»).

A titre d'illustration, on peut déjà citer les deux constats suivants.

  • Dans le monde industriel, les pompes et les ventilateurs volumétriques, les tubes et les gaines, s’étudient et se caractérisent plus souvent en [m³/h] et [l/h], qu’en [kg/h] ou [kg/s].

  • Dans notre branche professionnelle, exprimés en [kg/s], les débits d’air et d’eau peuvent conduire à valeurs très faibles, parfois difficiles à manipuler.
    30 [m³/h] d’air (débit standard d’une bouche d’aération) correspondent à 0,01 [kg/s]…
    50 [l/h] d’eau (débit en rapport avec un radiateur de 500 à 1000 [W]) correspondent à 0,014 [ kg/s]…


Enfin, les Nord-américains ne se pressent pas d’oublier leurs «gallon/minute» et autres «pouces»….

En conclusion, cultivez votre capacité à savoir changer d’unité.
Dans ce domaine, le plus important sera d’être capable d’estimer la justesse d’un résultat final par la connaissance des ordres de grandeur. En effet, dans le domaine des unités, les erreurs conduisent le plus souvent à de grossières incohérences.