Les pompes des circuits de chauffage ont pour rôle de permettre la circulation de l’eau de la chaudière aux émetteurs, puis son retour à la chaudière. Dans notre branche, pour les petits modèles, on appelle parfois ces pompes "circulateur" ou "accélérateur".
A l’intérieur du corps de pompe, une roue (turbine) entraînée à grande vitesse par un moteur électrique (le plus souvent à 2900 [tr/mn]), capte l’eau à l’aspiration de la pompe et la projette vers son refoulement. Ces pompes sont dites de type centrifuge. On peut facilement en régler le débit en "bridant" plus ou moins un robinet à leur refoulement. Si le débit n’est pas trop réduit, ceci n’endommage pas la pompe car la roue peut continuer de tourner librement.
On distingue.
- Les circulateurs à "rotor noyé" Le rotor
du moteur électrique baigne dans l'eau véhiculée. Cette disposition
limite les risques de fuite, et facilite le refroidissement du moteur
électrique. On les appelle parfois accélérateur.
La roue (1) de la pompe est entraînée par le moteur (2) par l’intermédiaire de l’arbre de liaison (3). L’eau captée à l’aspiration (4) est expulsée au refoulement (5).
- Les circulateurs "à rotor sec"Le moteur
est monté en bout d'arbre et séparé du corps de pompe. Cette disposition
nécessite un système d'étanchéité à la sortie d'arbre (presse-étoupe
ou garniture mécanique).
- Les circulateurs "jumelés"Il s'agit de
deux circulateurs montés en parallèle sur le circuit. Les "deux corps"
de pompe constituent une même pièce, et comportent des orifices d'aspiration
et de refoulement communs.
Sur la technologie des pompes sur circuits fermés, on pourra étudier le dossier "Technologie des pompes sur circuits fermés".