On a compris que pour empêcher le local de se refroidir, il fallait lui apporter une quantité de chaleur égale aux déperditions.
Il en est de même pour l'émetteur de chaleur. Si l'on veut qu'il reste en température, afin qu'il maintienne sa puissance de chauffe, il devra recevoir une quantité de chaleur égale à celle qu'il dégage.
Cette énergie peut lui être apportée soit par de l'électricité, soit par un débit d'eau chaude qui, en se refroidissant, lui cédera la puissance à émettre.
La température de l'eau de chauffage est ajustée, en fonction des besoins de chauffage, par action sur le fonctionnement du "brûleur" de la chaudière. Le "brûleur" de chaudière assure son alimentation en combustible.
Le débit d'eau chaude en circulation dans l'émetteur est par ailleurs ajusté par la manœuvre (manuelle ou automatique) d'un "robinet de réglage".
Considérons un local dont les déperditions sont de 2 [kW].
Question
- quelle puissance calorifique doit dégager l'émetteur?
- quelle puissance thermique doit recevoir cet émetteur, soit sous forme électrique, soit sous forme d’eau chaude?
La puissance calorifique dégagée par l'émetteur du local doit être égale aux déperditions. Dans ce cas elle doit être de 2 [kW].
La puissance thermique reçue par l'émetteur est égale à la puissance qu'il dégage, donc dans ce cas elle est de 2 [kW].
Nota Pour un chauffagiste, puissance thermique ou puissance calorifique sont 2 appellations identiques.
Récapitulons avec Maurice Ciron.
Les vidéos récapitulatives de Maurice.