Selon la température extérieure, selon l’importance des ralentis ou des coupures momentanées, selon l’inertie des constructions, les remises en températures à pleine puissance sont d’une durée variable allant généralement par grand froid de 1 à 3 heures.
Dans les exercices à suivre pour simplifier le sujet, les durées de remise en température après ralenti et coupure du chauffage seront imposées. En réalité, il existe des régulateurs équipés d’une fonction d’optimisation auto-adaptative de la relance, capables de calculer l’heure de remise en route du chauffage en fonction des températures extérieure et intérieure. Il suffit sur ces régulateurs de préciser l’heure à laquelle la température ambiante devra être rétablie.
Question
Le chauffage est maintenu à 19 [°C] en période d’occupation et deux coupures du chauffage sont programmées en matinée et dans l’après-midi, et un ralenti nocturne à 17 [°C].
Après ralenti ou coupure, la durée des périodes de remise en température des locaux est supposée de 1 heure.
Développez sommairement dans le tableau ci-dessous la situation de fonctionnement de l’installation de chauffage (chauffage régulé à la température normale, chauffage régulé à une température réduite, chauffage à l’arrêt avec régulation à la température de sécurité si besoin, chauffage à pleine puissance pour la relance).
Question
La situation est plus délicate dans le cas des systèmes de chauffage utilisant l’électricité comme source d’énergie. Après une rapide remontée de la demande entre 6h et 8h du matin, la demande de puissance électrique nationale est particulièrement importante entre 8h et 13h et entre 18h et 20h. Il faut donc éviter que les remises en température des systèmes de chauffage électrique s’effectuent durant ces périodes.
Source RTE - hello watt
Question
Une coupure totale du chauffage avant 8h du matin et jusqu'après 20h le soir serait souhaitable… avec, si utile en cours de journée, une courte relance idéalement programmée entre 15h et 17h.
La mise en application de ce principe supposerait des horaires d’occupation peu fréquents et/ou l’utilisation d’équipements de chauffage disposant d’une inertie thermique suffisante.