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N°6 - Les groupes de maintien de pression - niv. 4

En niveau de formation 3 (CAP), on n'étudiera pas ce chapitre.


Un groupe de maintien de pression (GMP) gère l'expansion de l'eau de chauffage, mais de plus, permet d'effectuer le remplissage en eau de l'installation et assure sa disconnection du réseau de ville.

Ce système se rencontre sur les installations moyennes et grosses à partir de quelques centaines de [kW].
Il est constitué (voir schéma ci-dessous),

  • d'une bâche
  • d'un groupe de pompe
  • d'un déverseur (d)
  • d'un détecteur (p) de pression (commande pompe, alarme "pression trop forte", alarme "pression trop faible")
  • d'un pressostat (r) de contrôle du remplissage est par ailleurs obligatoire.


groupe de maintien de pression



groupe de maintien de pression


Principe de fonctionnement

  • En phase d'expansion, la pression d'eau de l'installation augmente. Le déverseur (d) s'ouvre et permet au volume de dilatation d'aller dans la bâche.

  • En phase de rétractation, la pression d'eau de l'installation diminue. Le détecteur (p) de pilotage de la pompe détecte le manque de pression et remet la pompe en marche. L'eau est alors réintroduite dans l'installation, jusqu'à obtenir la pression requise.

Pour assurer un bon fonctionnement des pompes, l'indication à l'automate de commande de seuils de pression haute et basse est nécessaire. Un différentiel de 0,5 à 1 [bar] est souhaitable pour piloter leur Marche /Arrêt.
Contrairement à ce que son nom "groupe de maintien de pression" laisse supposer, la pression dans l'installation n'est pas stable et varie d'environ 1 [bar] durant les phases d'expansion/rétractation, entre la remise en route de la pompe et l'ouverture du déverseur.

Le DTU 65 11 demande,

  • que le système soit complété d'un dispositif de détection/alarme de pression trop faible dans l'installation de chauffage entraînant l'arrêt des chaudières en sécurité en cas d'anomalie
    Les fabricants de GMP mettent en général à disposition des relais d'alarme, pression trop forte, pression trop faible.

  • que chaque chaudière soit équipée d'une soupape de sécurité, d'un manomètre, d'un thermomètre, d'un "pressostat manque d'eau" entraînant l'arrêt de la chaudière en sécurité en cas d'anomalie.
    En pratique, l'usage est souvent l'installation pour toute la chaufferie d'un unique pressostat manque d'eau. Il met toutes les chaudières à l'arrêt (en sécurité) en cas d'anomalie.

Les GMP assurent la disconnection entre le réseau de chauffage et le réseau de ville.
Le remplissage de la bâche peut être automatisé par surveillance de niveau. Un appoint d'eau trop fréquent sera signe de fuite sur le circuit.
Inconvénient du système, la bâche à l'air libre est source d'entrée d'oxygène.


Visualisez la vidéo ci-dessous et traitez l'exercice suivant.



Question

Q1 Après visualisation de la vidéo ci-dessus, complétez le tableau.

tableau groupe de maintien de pression
tableau groupe de maintien de pression

Remarque
Il existe des GMP équipés d'une bâche dans laquelle une membrane sépare l'eau de l'atmosphère. La membrane monte et descend durant les phases d'expansion/rétractation. Une soupape tarée à 2 [bar] protège la membrane d'une surpression. Le système n'assure alors plus à lui seul la disconnection de l'installation de chauffage du réseau de ville. Un disconnecteur doit être installé sur le tube de remplissage en eau.


groupe de maintien de pression

disconnecteur

Disconnecteur




Récapitulons avec Maurice les 3 systèmes d'expansion que nous avons étudiés.

Les vidéos récapitulatives de Maurice.