L'analyse des % d'irrigation donne une bonne interprétation de la situation d'équilibrage.
Question
L’installation ci-dessous n’est évidemment pas équilibrée car les % d’irrigation ne sont pas identiques.
Idéalement une opération d'équilibrage devrait se terminer par l'établissement d'un % d'irrigation de 100% sur toutes les antennes à équilibrer.
Mais si le débit de la pompe ne permet pas d'atteindre cet idéal, terminer un équilibrage dans la situation ci-dessous sera le plus souvent tout aussi efficace.
Question
Pour compenser le manque de débit sur un circuit de chauffage, le technicien d’exploitation augmentera la température de départ.
Sur un circuit radiateur de type 75/65 [°C], une petite hausse de la température de départ de 1,66 [K] compensera un «manque de débit» de 25%! ( (voir le chapitre «Pour les circuits de chauffage, l’importance du débit n’est pas le problème» ). Et rappelons que cette hausse n’entraînera pas de consommation de combustible supplémentaire pour autant que le circuit soit équilibré.
Les 2 installations ci-dessous chauffent de façon identique, bien que leurs débits soient nettement différents.
Question
Cet équilibrage qui a peut-être demandé beaucoup de travail est absolument sans aucun intérêt.
Les locaux représentés par le dernier émetteur devront être chauffés à une température minimale de 19 [°C]. Cela nécessitera de surchauffer tous les autres.
Un équilibrage doit concerner tous les circuits à équilibrer. En écarter un seul en détruit tout l’intérêt.
Sur un circuit de chauffage, l’importance du débit de la pompe n’est pas le problème |
Question
Expliquez pourquoi cette situation n’est pas, comme celle de l'exercice précédent, catastrophique.
Il n’est pas catastrophique de laisser pour des raisons acoustiques une antenne en suralimentation. Certes, le chauffage y sera excessif, mais pas celui de la majorité des locaux comme c’était le cas dans la situation précédente.
Et rappelons que 150% du débit nécessaire n’engendre en fait qu’une très légère surchauffe.