L’air peut circuler sous l’effet d’écarts de pression qui peuvent être naturels.
Ces écarts de pression sont dûs à la différence de poids que présente l'air en fonction de sa température.
Ainsi, l’air extérieur froid et lourd a tendance à s’infiltrer en partie basse des locaux, en "poussant" devant lui l’air chaud intérieur plus léger qui s’évacue alors par les conduits ou les interstices situés en partie haute.
L’été, cette circulation s’inverse.
A l’intérieur des locaux l’air est moins chaud et donc plus lourd qu’à l’extérieur.
L'air intérieur, plus lourd, aura tendance à s’évacuer en partie basse, en "poussant" devant lui l’air extérieur, plus léger.
La sortie d’air en partie basse sera compensée par l’entrée d’air chaud en partie haute.
Le principe de fonctionnement de la ventilation naturelle repose donc sur un effet lié à la différence de température entre l'intérieur et l'extérieur. On parle de tirage thermique.
Plus l’écart de température est important, plus le tirage thermique (et donc la circulation d'air) sont importants, avec une inversion du sens de circulation entre l'hiver et l'été.
En ventilation naturelle, l'aération n'est donc pas vraiment maitrisée, mais dans les bâtiments anciens, complétée par l'ouverture régulière des ouvrants, elle ne pose pas de problème de confort.
Pour une meilleure maitrise des débits d'air, et donc des consommations d'énergie correspondantes, on installe aujourd'hui des ventilateurs et les aérations sont alors dites contrôlées .
Question
La circulation de l’air nécessite des écarts de pression. La circulation s’effectue des pressions élevées vers les pressions faibles. L’air froid plus lourd que l’air chaud est ainsi à l’origine des écarts de pression atmosphérique qui génèrent le vent et les ouragans.
L’air s’infiltrait autrefois par les nombreux interstices que présentaient les ouvrants, et on avait l’habitude d’ouvrir régulièrement les fenêtres.
Récapitulons.