Parmi les centaines de milliards de grandes galaxies qui constituent notre univers, il s'en trouve une qu'on appelle la voie lactée, et qui contient elle-même quelques centaines de milliards d'étoiles…dont notre soleil.
Comme pour toutes les étoiles, la masse du soleil est telle qu’en son centre les atomes sont si comprimés qu’ils font l’objet de réactions de fusion nucléaire qui produisent d’énormes quantités d’énergie (3,826×1026 [Wh]). Cette énergie est rayonnée dans l’espace sous forme de rayonnements électromagnétiques (comme par exemple la lumière).
Une toute petite partie de la puissance rayonnée atteint l’atmosphère de notre planète, de l'ordre de 342 [W/m²] (valeur moyennée sur l’année et ramenée à la surface totale au sol de la terre).
Pour aller plus loin sur ce sujet on pourra consulter, en niveau 5 à 6, le dossier "Réchauffement climatique partie 1".
Sur les 342 [W/m²] atteignant notre planète, 30% sont réfléchis vers l’espace. Il reste donc environ 235 [W/m²], qui participent à l’équilibre thermique de notre planète.
Ces valeurs de flux énergétiques sont moyennés sur la totalité des heures de l’année (365 x 24) et rapportés à la surface au sol totale de la terre. Ils peuvent donc être ponctuellement très différents selon l’heure et le mois, la latitude et la météorologie. Ainsi, au maximum d’ensoleillement, par beau temps, le flux que l’on peut recevoir au sol dépasse les 1000 [W/m²].
Un capteur parfaitement orienté est donc susceptible de recevoir momentanément une puissance de 1000 [W/m²].