Nous avons compris que pour mettre un fluide en circulation, il faut un écart de pression. Ainsi l’existence du vent est en partie due à la présence de zones de haute pression (air froid et lourd) et de zones de basse pression (air chaud et léger).
Plus l’écart de pression entre les zones HP et les zones BP est important et plus le vent est violent (méfiez-vous quand le baromètre baisse).
Question
Vous pouvez faire 2 propositions.
Il faut augmenter l'écart de pression entre A et B.
On peut augmenter la pression en A. Cela sera possible par exemple en installant une pompe plus puissance en amont de la circulation.
On peut aussi abaisser la pression en B. Cela sera possible par exemple en ouvrant quelques robinets sur la distribution en aval du point B.
Question
Les pertes de charge (et donc la chute de pression dans le sens de l'écoulement) augmentent avec le débit.
Cet exercice semble semblable au précédent mais il est pourtant différent.
Dans l'exercice précédent, on s'est intéressé au moyen d'augmenter le débit (augmentation de l'écart de pression).
Dans celui-ci, on s'est contenté de parler de la conséquence de cette augmentation de débit (augmentation de la chute de pression).
Comme évoqué dans le chapitre précédent, il s'agit de l'oeuf et de la poule...
Pour augmenter le débit d’un fluide en circulation, il est nécessaire d’augmenter l’écart de pression qui génère la circulation.
Par ailleurs, cet écart de pression correspond aux pertes de charge entre les 2 points de mesure. Si l’on augmente le débit dans un circuit (ou un équipement), les pertes de charge augmentent.
Pour diminuer le débit d’un fluide en circulation, il est nécessaire de réduire l’écart de pression qui génère la circulation.
Par ailleurs, cet écart de pression correspond aux pertes de charge entre les 2 points de mesure. Si l’on réduit le débit dans un circuit ou un équipement les pertes de charge diminuent.