N°4 - Principales conséquences du défaut d’équilibrage des circuits de chauffage - niv 4 à 5

N°4 - Principales conséquences du défaut d’équilibrage des circuits de chauffage - niv 4 à 5

Le défaut d'équilibrage des réseaux secondaires engendre :

  • Une baisse du confort due à une température insuffisante dans les zones mal irriguées

En réalité, si le défaut d'équilibrage n'est pas extrême, les zones défavorisées peuvent en général être maintenues par grand froid aux environs de 19 [°C] en hiver du fait des surpuissances installées. Si l'on ne peut alors réellement parler de grave inconfort, il s'agit d'une température ambiante ressentie comme d'autant plus «juste» que les occupants pourront souvent constater des températures supérieures à 21 [°C] dans une grande partie du même immeuble.

Dans les cas extrêmes, on ne peut évidemment plus assurer dans les zones défavorisées la température minimale de 19 [°C] légalement souhaitée. Si le rééquilibrage ne peut être effectué, mieux vaut dans ce cas prévoir l'installation d'un chauffage d'appoint ou une opération locale d'isolation, plutôt que d'aboutir en hiver à des surchauffes insupportables dans les autres logements.

Il existe de nombreux bâtiments (particulièrement chauffés par des planchers chauffants anciens) dans lesquels les températures des appartements suralimentés dépassent les 25 [°C] par grands froids! On parle alors de «canicule hivernale» extrêmement inconfortable.

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Vous pourrez télécharger le document ci-dessus en cliquant sur l'image.


Le défaut d'équilibrage des réseaux secondaires engendre également :

  • Une hausse des consommations d'énergie due au chauffage excessif des zones favorisées

Ces surconsommations peuvent être très importantes. On peut en juger par les économies d'énergies obtenues par Dalkia Ile de France sur 20 sites équilibrés selon la méthode EQUILOG, par mesure des températures de retour des antennes.

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On pourra développer ce sujet par l'étude du dossier «Equilibrage par la méthode Equilog, évaluation du défaut».



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S'il est ancien, le problème est toujours très présent et ses conséquences sont importantes dans le secteur résidentiel, et encore plus dans celui du tertiaire dont les bâtiments scolaires. De récents progrès, tant dans le domaine de la robinetterie que dans celui de la méthodologie de réglage, devraient permettre de le résorber.